Conversion au judaïsme – un témoignage

Témoignage d’ Esther et de Rivca

Un groupe de personnes désirant rejoindre le peuple juif est entrain de se constituer. Dès le mois de janvier 2018, chacun vivra le même type d’aventure que nous-mêmes avons vécu il y a peu. Aventure collective, aventure individuelle, les deux étroitement mêlées.

Il nous a semblé intéressant de dresser un bref bilan de notre cheminement.
Que s’est il passé lors de ces derniers 18 mois, de mars 2016 à octobre 2017 ?

Nous avons choisi de frapper à la porte du Mouvement Juif Libéral de France (MJLF), issu des Lumières juives (la Haskala) qui, reconnaissant l’apport des sciences, n’hésite pas à confronter sa foi, son savoir et ses rites aux découvertes de la modernité, notamment des sciences historiques.
Nous sommes allées frapper à la porte de la communauté juive libérale de Surmelin ; le rabbin Floriane Chinsky nous a accueillies avec chaleur et bienveillance.

– Dès la première réunion, nous avons été plongées dans le bain de la vie de la communauté. Premières prises de contact entre nous et avec les personnes qui arrivaient pour prier; Notre participation à l’office s’est avérée branlante…. Nous avons fait ce que nous avons pu ! Certains ont été confronté pour la première fois à la langue hébraïque, à des mélodies que nous n’avons pas tardé à intégrer. Moment un peu étrange ou déroutant que nous avons apprivoisé!

– L’apprentissage s’est fait peu à peu dans une ambiance joyeuse: le rabbin Chinsky nous a proposé un enseignement centré sur la ‘hevrouta, (groupe de deux) afin de progresser dans l’étude : leçons, dialogues, étude du judaïsme et de son histoire ; découverte progressive de la liturgie, des rites et des bénédictions, approfondissement du sens des fêtes ; étude de textes bibliques, mishniques ou de Rashi; les premiers cours d’hébreu avec Catherine nous ont permis d’ accéder au sens des prières….chacun d’entre nous a été invité à participer à tous les aspects de la vie communautaire.
Travail personnel, échanges d’informations … Le groupe se formait, les liens se tissaient, s’élargissaient aux membres de la communauté.

Petit à petit, le judaïsme s’est immiscé dans la vie quotidienne : prononcer la prière du « Moda ani », allumer les bougies de shabbat, réciter des bénédictions lors du repas, exprimer de la reconnaissance face à un beau paysage; se rendre compte que tel mot hébreu est difficile à traduire en français, rapprocher tel ou tel événement de la vie quotidienne d’une scène biblique, vivre dans le souci des mitsvot….
Bref, nous étions devenions juives !

La fin du parcours, a été un moment marquant qui a un peu plus soudé le groupe : nous nous sommes montrés solidaires lors des révisions des connaissances et avons été soucieux d’autrui lors de la dernière étape de notre chemin: le beth din.

Le surlendemain, lors de la fête de Sim’hat Torah, nous avons tous chanté, dansé, porté les rouleaux de torah.

Nous qui venons d’intégrer pleinement le judaïsme, nous voici face à de nouveaux défis ou projets,
qu’ils soient communautaires, individuels, ou les deux !

Bienvenue aux personnes qui souhaitent mener cette belle aventure !

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Synthèse Session 2 et 3

Prière juive :

  • Qu’est ce qu’un miniane ? à quoi cela correspond  ?
  • Pourquoi 3 prières par jour ? Comment s’appellent-elles ? Qui a introduit cette coutume ?
  • Que signifie : prier avec cavana ?
  • Quelle est la différence entre la prière juive et la prière des autres religions monothéistes ?
Pessah :
  • Quels sont les enseignements de Pessah ?
  • En quoi cette fête est-elle importante sur le plan de l’identité juive ?
  • Pourquoi consomme t’on du pain non levé ? Pourquoi se débarrasser des hamets ?
  • Quels sont les points principaux du Seder ?
  • Pourquoi raconter une histoire aux enfants ?
  • Pourquoi cette magie avec le serpent ?

 

Les perses se sont-ils convertis au temps de Mardochée?

Nous ne voulons pas considérer le judaïsme comme une religion prosélyte, qui chercherait à recruter et à convaincre, à intégrer et à convertir.
Nous nous sommes habitués à cette image de discrétion qui est devenue une seconde nature, à cette très grande humilité d’une minorité. Pour continuer à développer sa spiritualité de la façon la plus pacifique, le judaïsme a choisi d’éviter autant que possible les problèmes avec les religions majoritaires.
A force de conciles et de décrets, nous nous sommes habitués à ce que la hauteur des synagogues reste inférieure à celle des mosquées ou des églises.
Il y eut pourtant des conversions massives au judaïsme tout au long de l’histoire, des égyptiens sortis en même temps que les hébreux, aux Khazars, en passant par les conversions grecques à l’époque des hasmonéens.
Il semblerait que les événements de Pourim doivent être intégrés dans le compte des périodes où le judaïsme exerçait réellement sa puissance d’attraction.

La méguila d’Esther est construite sur un incroyable retournement de situation. Suite à la colère du ministre perse, Aman, la destruction du peuple juif est mise en oeuvre. Mais la folie colérique du roi ayant conduit à l’assassinat de la reine Vashti, c’est une juive cachée, Esther, qui avait accédé à la royauté. Elle réussit à détourner le roi du projet d’assassinat des juifs qui obtiennent le droit de se défendre et même d’anticiper les attaques à la veille du jour où ils devaient tous être exterminés. Suite à ces événements, l’oncle d’Esther, Mardochée, devient ministre à la place du ministre, des jours de festivité sont mis en place et :

 » Dans tous les pays et dans toutes les villes, dans tous les endroits où la parole du roi et son ordre parviennent, c’est la joie et les réjouissances pour les juifs, des festins et des jours de congé et beaucoup des habitants du pays se font juifs car la peur des juifs les a atteint. »
וּבְכָל-מְדִינָה וּמְדִינָה וּבְכָל-עִיר וָעִיר, מְקוֹם אֲשֶׁר דְּבַר-הַמֶּלֶךְ וְדָתוֹ מַגִּיעַ, שִׂמְחָה וְשָׂשׂוֹן לַיְּהוּדִים, מִשְׁתֶּה וְיוֹם טוֹב; וְרַבִּים מֵעַמֵּי הָאָרֶץ, מִתְיַהֲדִים–כִּי-נָפַל פַּחַד-הַיְּהוּדִים, עֲלֵיהֶם.
(Esther 8:17)

‏Les perses sont-ils donc devenus juifs de façon massive à l’époque d’Esther et de Mardochée? De quelle façon ont-ils pu se convertir et quelle serait la validité de cet acte? Comment les rabbins ont-ils répondu à cette difficulté?

Le terme employé dans la méguila est « mityahadim » (מתיהדים) et ce terme est assez spécifique et présente une ambiguïté.
Pourquoi la méguila n’a-t-elle pas employé le mot « mitgayerim » (מתגיירים)?
On peut penser que ce mot, qui implique le fait de venir « habiter en terre juive », n’était pas particulièrement approprié en Perse où les juifs vivaient dispersés dans les 127 contrées du règne du Roi Assuérus.
Pour Rachi, les perses ont rejeté leurs anciennes croyances, pour les traducteurs de la septante, ils se sont circoncis, et c’est également ce que relate Flavius Josephe.

Le Talmud mentionne également les « convertis de Mardochée et Esther », et nous verrons ce qu’il en dit au cours d’un prochain article…

7 raisons et 7 versets en faveur de l’étranger

chevrati

 

La Torah écrite, le pentateuque dans sa perception juive, cite souvent l’étranger pour rappeler les obligations de chacun à son égard. Nous avons parlé du sens ce ce respect dans notre précédent article, « Aimer le converti ».

 

Notre histoire, notre empathie, notre volonté d’imiter Dieu dans ses qualités, la demande expresse faite par Dieu, notre amour de la justice, la logique qui veut que ceux qui ont les mêmes devoirs partagent les mêmes droits, et notre promesse solennelle nous font obligation de protéger l’étranger.

Le lévitique mentionne l’obligation d’aimer l’étranger à peine quelques versets après le célèbre « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »:
Lev 19 :33,34
Si un étranger vient séjourner avec toi, dans votre pays, ne le molestez point. 34 Il sera pour vous comme un de vos compatriotes, l’étranger qui séjourne avec vous, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous avez été étrangers dans le pays d’Egypte je suis l’Éternel votre Dieu.
וְכִי-יָגוּר אִתְּךָ גֵּר, בְּאַרְצְכֶם–לֹא תוֹנוּ, אֹתוֹ. לד כְּאֶזְרָח מִכֶּם יִהְיֶה לָכֶם הַגֵּר הַגָּר אִתְּכֶם, וְאָהַבְתָּ לוֹ כָּמוֹךָ–כִּי-גֵרִים הֱיִיתֶם, בְּאֶרֶץ מִצְרָיִם: אֲנִי, יְהוָה אֱלֹהֵיכֶם.

Ce passage souligne l’empathie naturelle que nous devons éprouver compte tenu de notre histoire: nous savons ce qu’est la condition d’étranger, et nous ne devons pas « faire à autrui ce que nous ne voulons pas subir ». L’empathie nous enjoint de le protéger.

Dans le Deutéronome, Dieu se pose lui-même comme le gardien des opprimés, et ici également le guer est mentionné:
Deut 10 :17-19
Car l’Éternel, votre Dieu, c’est le Dieu des dieux et le maître des maîtres, Dieu souverain, puissant et redoutable, qui ne fait point acception de personnes, qui ne cède point à la corruption; 18 qui fait droit à l’orphelin et à la veuve; qui témoigne son amour à l’étranger, en lui assurant le pain et le vêtement. 19 Vous aimerez l’étranger, vous qui fûtes étrangers dans le pays d’Egypte!
כִּי, יְהוָה אֱלֹהֵיכֶם–הוּא אֱלֹהֵי הָאֱלֹהִים, וַאֲדֹנֵי הָאֲדֹנִים: הָאֵל הַגָּדֹל הַגִּבֹּר, וְהַנּוֹרָא, אֲשֶׁר לֹא-יִשָּׂא פָנִים, וְלֹא יִקַּח שֹׁחַד. יח עֹשֶׂה מִשְׁפַּט יָתוֹם, וְאַלְמָנָה; וְאֹהֵב גֵּר, לָתֶת לוֹ לֶחֶם וְשִׂמְלָה. וַאֲהַבְתֶּם, אֶת-הַגֵּר: כִּי-גֵרִים הֱיִיתֶם, בְּאֶרֶץ מִצְרָיִם
.
Ici encore, le positionnement divin en faveur des faibles soit se traduire par une obligation de tous de les défendre, de même que le Dieu de liberté nous a défendu dans notre faiblesse lorsque nous étions étrangers en Égypte. Nous devons agir à l’image de Dieu.

Au delà de l’amour qui peut sembler une notion un peu vague, c’est le droit au sens strict du terme qui doit être garanti:
Deut 24 :18
Ne fausse pas le droit de l’étranger ni celui de l’orphelin, et ne saisis pas comme gage le vêtement de la veuve. 18 Rappelle-toi que tu as été esclave en Egypte et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a affranchi; c’est pour cela que je t’ordonne d’agir de la sorte.
לֹא תַטֶּה, מִשְׁפַּט גֵּר יָתוֹם; וְלֹא תַחֲבֹל, בֶּגֶד אַלְמָנָה. יח וְזָכַרְתָּ, כִּי עֶבֶד הָיִיתָ בְּמִצְרַיִם, וַיִּפְדְּךָ יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, מִשָּׁם; עַל-כֵּן אָנֹכִי מְצַוְּךָ, לַעֲשׂוֹת, אֶת-הַדָּבָר, הַזֶּ
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Le passage suivant pose l’égalité de droit et de devoir de ceux qui veulent s’adjoindre aux hébreux. Pour les questions rituelles, l’étranger qui veut participer à la vie spirituelle juive doit également en accepter les principes, en particulier la circoncision. On notera que c’est la seule condition posée par la Torah elle-même en termes d’entrée dans le judaïsme. Bien sûr, nous savons que le judaïsme rabbinique s’appuie principalement sur la torah orale, de telle sorte que le processus actuel inclut la circoncision mais demande également d’autres types d’engagements. On retiendra que l’étranger peut s’adjoindre aux pratiques religieuses des bné israel et en partage alors les prérogatives:
Exode 12 :48
Si un étranger, habite avec toi et veut célébrer la pâque du Seigneur, que tout mâle qui lui appartient soit circoncis, il sera alors admis à la célébrer et deviendra l’égal de l’indigène; mais nul incirconcis n’en mangera. 49 Une seule et même loi régira l’indigène et l’étranger demeurant au milieu de vous.
וְכִי-יָגוּר אִתְּךָ גֵּר, וְעָשָׂה פֶסַח לַיהוָה–הִמּוֹל לוֹ כָל-זָכָר וְאָז יִקְרַב לַעֲשֹׂתוֹ, וְהָיָה כְּאֶזְרַח הָאָרֶץ; וְכָל-עָרֵל, לֹא-יֹאכַל בּוֹ. מט תּוֹרָה אַחַת, יִהְיֶה לָאֶזְרָח, וְלַגֵּר, הַגָּר בְּתוֹכְכֶם

Nombres 9 :14
Et si un étranger habite avec vous et veut faire la Pâque en l’honneur de l’Éternel, il devra se conformer au rite de la Pâque et à son institution: même loi vous régira, tant l’étranger que l’indigène.
וְכִי-יָגוּר אִתְּכֶם גֵּר, וְעָשָׂה פֶסַח לַיהוָה–כְּחֻקַּת הַפֶּסַח וּכְמִשְׁפָּטוֹ, כֵּן יַעֲשֶׂה: חֻקָּה אַחַת יִהְיֶה לָכֶם, וְלַגֵּר וּלְאֶזְרַח הָאָרֶץ

La fin du Deutéronome reprend ces principes et pose des garanties pour l’avenir: Alors qu’ils sont encore dans le désert, les enfants d’Israël doivent déjà prévoir la mise en place des droits de l’étranger à travers la cérémonie solennelle qui aura lieu sur le mont Héval, au moment de l’entrée en Canaan, lorsque les prêtres énonceront les interdits fondateurs et que le peuple entier devra répondre « amen »:
Deut 27 :21
Maudit, celui qui fausse le droit de l’étranger, de l’orphelin ou de la veuve! » Et tout le peuple dira: Amen! אָרוּר, מַטֶּה מִשְׁפַּט גֵּר-יָתוֹם–וְאַלְמָנָה; וְאָמַר כָּל-הָעָם, אָמֵן.

Nous devons être respectueux de l’Étranger et du converti car nous en avons fait la déclaration solennelle au moment d’entrer en Canaan.

A l’époque biblique, la « conversion » se déroule par intégration, et toutes ces lois sont destinées à permettre que cette intégration se fasse de façon respectueuse et viable, humaine.
Aujourd’hui, la « conversion » se déroule comme un processus qui inclut l’intégration à une communauté, et en ce sens, toutes les lois de bienveillance mentionnées par la torah sont applicables.
Ce chemin de l’entrée dans le judaïsme est différent dans la mesure où le peuple juif en France existe en tant que minorité. S’intégrer à une minorité représente une difficulté particulière. C’est la raison pour laquelle ceux qui veulent « venir nous rejoindre » sont plus que jamais invités à peser leur décision.

Mais c’est également la raison pour laquelle il nous appartient de les accueillir avec toute la bienveillance possible et de reconnaitre le mérite qu’ils ont à effectuer ce choix courageux.

Aimer le converti dans la tradition juive

La Torah insiste sur l’importance d’aimer le Guer, l' »habitant », l’étranger.

Bien sûr, le candidat à conversion n’est pas un étranger au sens strict du terme, et la personne qui s’est convertie est juive en tout point.
Bien sûr, la Torah ne parle pas de « converti » puisqu’à son époque il n’existe pas de Beth Din au sens strict et la conversion n’a pas encore pris sa forme talmudique et post-talmudique.
C’est justement en venant habiter dans une maison juive que l’on devient juif à l’époque biblique.
Et pour être encore plus exact, il faudrait dire que l’on devient hébreu, le judaïsme ne faisant son apparition en tant que tel que par la suite.

Néanmoins, cette insistance de la Torah écrite à propos de la condition du Guer est tout à fait remarquable.
Elle souligne bien sûr l’importance du commandement de le respecter et de l’aimer.
Il est remarquable que cette injonction vienne justement s’ajouter au célèbre « tu aimeras ton prochain comme toi-même », sous la forme de l’expression « tu aimeras l’étranger comme toi-même ».

Ces répétitions expriment peut-être également le risque permanent de sous-estimer notre devoir de respect envers les personnes les plus sensibles et les moins bien représentées.

L’habitant est celui qui est d’une autre origine et vit au sein d’une société qui n’est pas la sienne à la base.
De ce fait, il est plus vulnérable, de telle sorte que nous devons prendre particulièrement soin de lui.
Comme la veuve, l’orphelin ou le pauvre, celui qui vient d’ailleurs est moins bien armé.

Le pentateuque insiste sur le fait qu’ayant été nous-mêmes étrangers en pays d’Égypte, nous devons comprendre et soutenir les « étrangers ». C’est même ainsi que se conclut la prière du Chema Israël: Je suis l’Éternel votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte pour être pour vous un Dieu, je suis l’Éternel votre Dieu. »
La sortie d’Égypte est fondatrice à la fois de la liberté juive et de sa responsabilité.

Les sources que nous reprendrons dans le prochain article sont spécifiques au Guer, à l’Autre lorsqu’il vient vivre près de moi, dans ma maison. Le respect d’autrui s’incarne également dans toutes les règles relatives aux autres cultures, toutes dérivées du premier humain, « adam harichon », premier humain père-mère de toute l’humanité, gage de l’unité de famille de toutes les cultures. A cela s’ajoute le message de Dieu à Avraham qui affirme qu’il sera une « bénédiction pour toutes les familles de la terre », insistant ainsi sur le partage de la bénédiction après des peuples dans leur diversité.

Tout au long de l’histoire juive, différentes sources soutiennent cette injonction.
Nous verrons la semaine prochaine quelques versets de la Torah qui en font état.

Bienvenue sur ce site

La conversion au judaïsme soulève bien des questions.
Le monde juif est un monde pluriel, sa complexité rend parfois l’orientation des nouveaux venus délicate. Quel est le vrai judaïsme? Le judaïsme religieux? Si oui, le judaïsme religieux libéral, orthodoxe, massorti? Quels sont les critères de légitimité?
Et le judaïsme culturel? Connaitre les danses d’Israël, parler Yiddish, cuisiner la bkaila ou le choulent, cela fait partie de l’identité juive?
Le judaïsme a besoin d’ouverture, d’accueil et également de points de repères.
Nous espérons que ce nouveau site va progressivement permettre à chacun de se repérer.
Bienvenue à toutes et à tous, et n’hésitez pas à apporter votre contribution…